Que vous achetiez, vendiez ou refinancez une maison, une évaluation de maison trop basse pourrait mettre en péril toute la transaction. Elle pourrait causer une diminution ou un refus catégorique du prêt. Cependant, il existe parfois des solutions pour faire face à une contre-expertise. Lisez cet article pour connaître davantage ce qui se passe lorsque la valeur d’expertise est trop faible .
Qu’est-ce qu’une faible expertise ?
Une évaluation inférieure au prix d’achat de votre nouvelle maison pourrait faire dérailler l’ensemble de votre processus d’achat. En effet, les prêteurs hypothécaires utilisent la valeur estimative de la maison pour calculer votre coefficient de prêt. Ceci est un élément important du processus de souscription. Il permet d’évaluer la contribution de la valeur d’une maison que le prêteur financera.
Les conséquences d’une faible expertise
Les prêteurs font toujours usage la valeur d’expertise pour calculer votre coefficient Prêt-valeur et non pour calculer celle du prix d’achat. Lorsque l’évaluation se retrouve être inférieure au prix d’achat, l’emprunteur diminue probablement le montant que vous pouvez demander. Vous pouvez soit payer plus de votre poche ou demander au vendeur du bien immobilier de baisser son prix d’achat. Toutefois, lorsqu’un consensus n’est pas trouvé avec le vendeur, vous devez procéder à une augmentation de votre mise de fonds afin d’obtenir le même prêt hypothécaire ainsi que le même taux d’intérêt.
Options pour les acheteurs avec une faible évaluation
Lorsque la valeur d’expertise d’un bien immobilier est largement inférieure à son prix d’achat, il existe quelques options potentielles :
- les deux parties négocient le prix d’achat à un montant inférieur ;
- l’acquéreur monte l’acompte afin de respecter le coût minimum de ratio et d’acompte ;
- les deux parties résilient l’accord d’achat de la maison ;
- ou l’acheteur réfute l’expertise et demande une contre-expertise.
La possibilité d’une mauvaise évaluation est la raison principale qui nécessite que les contrats d’achat de maison soient rédigés avec une éventualité d’évaluation. Lorsque le vendeur ne parvient pas à évaluer son prix d’achat contractuel, la clause d’urgence permet aux acheteurs de réévaluer l’accord. Et ceci sans perdre d’argent.
Les contingences d’évaluation sont également parfois utilisées pour renégocier ou résilier un accord après qu’un évaluateur ait identifié les réparations nécessaires. Généralement celles comme la peinture écaillée ou les fenêtres fissurées. En tant qu’acheteur de bien immobilier, il est risqué de renoncer à votre éventualité d’évaluation. En effet, vous risquez de perdre votre pouvoir de négociation si la maison est évaluée à un prix bas comparativement à celui d’achat.
Comment remédier à une expertise faible ?
L’acheteur dans certains cas, peut demander une objection de l’évaluation. Il s’agit d’un processus formel à partir duquel l’acheteur soumet une demande à l’évaluateur pour réexaminer le prix estimatif de la maison. Des maisons comparables supplémentaires peuvent être soumises à l’évaluateur, ainsi que des caractéristiques « manquées » sur la propriété en question qui peuvent ajouter à sa valeur.
Cependant, ces réfutations ont souvent peu ou pas d’effet. Les évaluateurs hésitent à modifier la valeur d’une maison en fonction du rapport. L’évaluateur soumettra une réponse de réfutation, indiquant que la valeur a été modifiée sur la base de nouvelles preuves, ou qu’elle n’a pas été modifiée et pourquoi.
En somme, pour le financement de l’achat d’une maison, l’acheteur se retrouve dans une impasse lorsque l’expertise est faible. En effet, elle détermine auprès du prêteur le montant de l’emprunt.